NOTE : Cet article a servi de base à du contenu publié en Juin 2011 dans le magazine Acteurs Publics.
Créé il y a plusieurs décennies
déjà, pour répondre à un besoin de partage de savoir, et de
compétences, le Logiciel Libre existe sous plusieurs appellations, à
l'origine anglo-saxonnes, dont « Free
Software » et « Open Source »
sont les plus utilisées. En Anglais, le mot « Free »
pouvant signifier à la fois libre
et gratuit, cela a
créé une certaine confusion qui n'existe pas en Français avec le
mot « libre ». Du coup, on voit souvent l’acronyme FOSS
ou FLOSS, pour « Free,
Libre,
Open Source Software »
afin d'éliminer l’ambiguïté.
De nos jours, dans
le secteur public, le logiciel libre est, depuis, devenu omniprésent.
Il répond à plusieurs besoins critiques dont le contrôle des
coûts, le choix (de partenaire, de logiciel, de fonctionnalités),
la liberté de pouvoir modifier les applications pour les adapter à
ses propres besoins, la sécurité provenant du fait que de nombreux
développeurs et utilisateurs ont pu contrôler la qualité du code.
Un autre aspect très présent dans les logiciels libres et
l'adhérence quasi-systématique aux standards de l'industrie, qui
garantit une intégration simple et facile au système d'information
existant.
Il y a cependant
des éléments à prendre en compte lors des choix de logiciels
libres stratégiques.
Si l'aspect coûts
est clairement un élément de choix qui peut conduire aux logiciels
libres, il est principalement dû au fait qu'un logiciel libre existe
souvent en version gratuite, librement téléchargeable. Mais ceci
n'est que le le sommet de l'iceberg. Lors de la mise en production de
logiciels il va falloir s'entourer de services dont l'intégration,
où les possibilités de choix d'un partenaire seront d'autant plus
grandes que le logiciel choisi est populaire et connu, ce qui
conduira à des coups tirés vers le bas grâce à une concurrence
saine. Mais il faudra aussi prévoir le support technique. La encore,
la popularité du logiciel choisi augmentera la palette de
prestataires de support possible. Le choix devra se faire suivant des
critères très solides, et en particulier la capacité à s'engager
sur des niveaux de service, la disponibilité 24 heures sur 24, 7
jours sur 7 (le pays ne s’arrête pas de fonctionner le week-end ou
la nuit), et, éventuellement, la couverture géographique
correspondant aux métiers que l'on exerce (un pays comme la France
couvrant avec ses DOM et ses TOM une grande partie des fuseaux
horaires et zones géographiques de la planète).
La plus part des
services publics, que ce soit éducation, santé, ou gouvernement,
utilisent déjà des logiciels libres. On les retrouve coté
infrastructure, avec des produits comme la base de données MySQL,
fortement appréciée dans le monde de l'éducation pour construire
des plate-formes d'e-éducation en conjonction avec d'autres produits
libres tels Moodle, ou GlassFish, le serveur d'applications très
prisé des développeurs pour son adhérence au standard Java EE version 6 et sa
simplicité de mise-en-œuvre. Linux est extrêmement présent comme
système d'exploitation libre dans le datacenter, mais aussi sur le
poste de travail. On retrouve des outils de virtualisation tels
Oracle VM, issu de Xen, dans le datacenter, et VirtualBox sur le
poste du développeur.
Avec une telle
palette de solutions et d'outils dans le monde du Logiciel libre,
Oracle se apporte au secteur public des réponses ciblées,
efficaces, aux besoins du marché, y compris en matière de support
technique et qualité de service associée.